Le test Luc Léger doit son nom à son inventeur. Il a avant tout été conçu pour les enseignants d’EPS (Éducation Physique et Sportive). Aujourd’hui, il est aussi utilisé dans le milieu sportif de façon plus générale.
Qu’est-ce que le test Luc Léger ? Comment organiser cet exercice ? Pourquoi faire pratiquer le test Luc Léger ?
Pour mieux comprendre en quoi consiste l’épreuve de Luc Léger, c’est par ici.
Sommaire
C’est quoi le test Luc Léger ?
Avez-vous déjà entendu parler de calculer sa VMA (Vitesse Maximale Aérobie) ?
C’est la vitesse à laquelle vous atteignez votre consommation d’oxygène maximale (VO2 max). Attention, il ne s’agit pas du sprint qui ne dure que quelques secondes. La VMA est une vitesse qu’il est possible de tenir 4 à 6 minutes.
Le test d’endurance Luc Léger permet de calculer approximativement cette VMA. Une fois cette donnée en main, vous pouvez prévoir des séances adaptées à vos besoins et à vos capacités et votre condition physique.
Il est clair que celui qui a une VMA de 12 km/h ne va pas courir à la même vitesse que celui qui a une VMA de 20 km/h. Par ailleurs, les séances à prévoir ne sont peut-être pas les mêmes. Tout dépend des objectifs et du niveau sportif déjà acquis de chacun.
Pourquoi faire un test Luc Léger ?
Cette épreuve permet de calculer la VMA du coureur et de lui proposer des exercices adaptés à son niveau et à ses besoins.
Dans le milieu scolaire, cette VMA est utilisée pour que l’élève soit capable d’identifier :
- différentes allures ;
- différents ressentis en fonction des allures de course ;
- s’il court de façon régulière et efficace.
Dans le milieu sportif, le test Luc Léger est réalisé pour :
- des tests d’entrée en sport de haut niveau (peu importe l’activité) ;
- vérifier la progression (notamment pour les sports qui impliquent de la course comme le foot ou l’athlétisme) ;
- adapter les entraînements.
Si vous souhaitez vous mettre à la course à pied, vous pouvez aussi vous tester. Cela vous permettra de suivre des entraînements en fonction de votre VMA.
N’hésitez pas à faire appel à un coach sportif pour obtenir tous les conseils nécessaires.
Comment se déroule le test Luc Léger ?
Le test d’endurance Luc Léger ne demande pas beaucoup de matériel. Par ailleurs, il est assez simple à mettre en place et à expliquer aux pratiquants. C’est pourquoi il s’adapte facilement au milieu scolaire.
Le matériel
Pour pratiquer le test, l’idéal serait une piste d’athlétisme avec des plots posés tous les 20 mètres.
Si vous êtes en gymnase ou une autre surface, vous pouvez tracez 2 lignes à 20 mètres de distance l’une de l’autre.
Munissez-vous d’une enceinte et de l’audio du test Luc Léger. Vous pouvez facilement le trouver sur Internet.
La pratique
Le test Luc Léger est un test d’endurance progressif. Ainsi, il s’agit de courir de plus en plus vite. Toutefois, il est nécessaire de s’échauffer avant de se lancer dans la pratique de cet exercice.
- Les pratiquants se placent sur un plot ou une des deux lignes.
- Le départ est annoncé par l’audio via un signal sonore : “bip”.
- À chaque “bip” le coureur doit être à la ligne d’en face ou au plot suivant.
- Plus le coureur passe de plots, plus le temps de course est réduit.
- Durant la course, des paliers sont également annoncés par l’audio. La vitesse augmente de 1 km/h toutes les 2 minutes.
- Le pratiquant s’arrête lorsqu’il n’en peut plus ou bien s’il n’arrive plus à atteindre les 20 mètres sur le temps imposé par l’audio.
- Le coureur doit alors retenir le dernier palier avant son arrêt. C’est ce palier qui correspond à la VMA du pratiquant.
Il est fort possible que vous ayez déjà pratiqué ce test lorsque vous étiez au collège. Vous l’appeliez sans doute le test navette. Il est vrai qu’il s’agissait de faire une navette d’une ligne à une autre en tenant le plus longtemps possible.
Les limites du test Luc Léger
Ce test a été très longtemps utilisé en milieu scolaire par les enseignants d’EPS. Toutefois, il l’est de moins en moins. En effet, il ne serait pas assez fiable et quelque peu ennuyant.
Le manque de fiabilité du test est en réalité dû à la motivation des élèves. Il est très fréquent de voir les pratiquants s’arrêter au bout de 2 ou 3 paliers alors qu’ils sont dans les temps et ne paraissent pas fatigués.
Pour vérifier l’investissement de l’élève dans sa réalisation du test, il faudrait donc utiliser un cardiofréquencemètre. De cette façon, il serait possible de vérifier la fréquence cardiaque du pratiquant. Un excellent indicateur pour savoir s’il est allé jusqu’au bout de ses capacités ou non. Vous pouvez aussi utiliser une montre connectée.
Par ailleurs, c’est un exercice redondant qui ne motive pas les élèves. Aujourd’hui, il faut davantage passer par le jeu et/ou le défi pour obtenir un investissement certain.
Il existe donc des alternatives à ce test pour calculer la VMA des élèves. Par exemple, on peut aussi faire un Test de Cooper.
Cependant, en milieu sportif, pour un coureur, un footballeur ou autre, ce test peut s’avérer extrêmement utile. Le pratiquant a tout intérêt à faire de son mieux lors de ce test.
Conclusion
Le test Luc Léger permet donc de donner un ordre d’idée sur la VO2 max et donc la VMA du pratiquant. Après quoi, ces données seront utilisées pour pratiquer différents exercices adaptés. Il est fiable uniquement s’il est exercé correctement et jusqu’au bout.
Le test Luc Léger vous intéresse ? Maintenant que vous savez en quoi il consiste, vous n’avez plus qu’à essayer.